On a déjà tous entendu l'alarme d'une voiture se déclencher sans aucune raison apparente sur un parking de grande surface. Déjà désagréable, cette situation a l'avantage de ne durer que quelques minutes, voire quelques heures, le temps que le conducteur retourne à son véhicule.
Maintenant, imaginez ce même son strident sonner, aux fenêtres de vos logements, pendant presque 3 semaines ! C'est ce qu'ont vécu, , il y a quelques jours, les habitants du quartier de la Bocca, à Nice.
Une alarme impossible à trouver !
Tout commence le jeudi 15 mai. Au départ, rien de suspect : une alarme se déclenche, comme pour signaler une activité suspecte dans une maison. Néanmoins, contrairement aux systèmes d'alarme habituels, celle-ci ne s'arrête pas au bout de quelques minutes. Rapidement, les habitants alentour contactent les forces de l'ordre, la mairie ou encore la police municipale qui se sont déplacés avec pour objectif de faire cesser l'alarme.
Problème : il est impossible de déterminer l'origine géographique de l'alarme qui se propage dans tout le quartier, amplifiée par les façades des immeubles. Ainsi, l'intensité du bruit varie selon les rues et même les étages. Un habitant précise au média Nice-Matin : "Parfois c'était plus supportable à certains endroits, mais globalement, c'était un enfer". Certains résidents tentent de retrouver la fameuse sirène en arpentant le quartier des nuits entières, en vain.
La situation est telle que certains habitants sont obligés d'investir dans des boules Quies pour réussir à trouver le sommeil, tandis que d'autres ne parviennent plus à suivre un film ou une série à cause de l'interminable sifflement. Même la vaste coupure de courant du 24 mai ne parvient pas à venir à bout de l'alarme, fonctionnant visiblement sur batterie.
Une extinction, faute de batterie ?
Après 19 jours de calvaire, le quartier a fini par retrouver son calme dans la journée du 2 juin, pour le plus grand soulagement de tous les habitants. SI ces derniers espèrent toujours des explications, il y a de grandes chances que la vérité ne soit jamais réellement découverte, et que la batterie de la sirène se soit tout simplement épuisée. Espérons que les habitants du quartier arrivent à retrouver le sommeil, sans être hantés par le son de cette sirène maudite !
